Faute de financements suffisants, ce spectacle est resté à l’étape de projet, il ne verra pas le jour dans le cadre de la compagnie En Verre et contre Tout.
La compagnie En Verre et contre Tout / Le LEM accompagne un certain nombre d’artistes dans leurs projets. Cela peut aller du simple regard extérieur à, dans le cas d’un véritable échange artistique et d’un travail sur le long terme, la production/diffusion du spectacle. Nous travaillons avec Gilles Aufray depuis 2009, son projet correspond à la ligne artistique et aux envies de la compagnie, il nous paraissait donc logique d’être à ces côtés pour Passages – la mémoire des oiseaux.
Passages – la mémoire des oiseaux
Spectacle tout public à partir de 8 ans
Quand un enfant arrive sur terre, il a un message à dire aux hommes. A peine arrivé l’enfant dit son message, dans sa langue, une langue d’avant les mots, une langue que les hommes ne comprennent pas, une langue que seuls les oiseaux peuvent entendre.
Dès qu’il le peut, l’enfant apprend à parler la langue des hommes pour pouvoir leur dire son message. Mais quand il a enfin appris les mots pour le dire, il a oublié le message.
Seuls les oiseaux se souviennent du message, et ils le chantent, dans une langue d’avant les mots, une langue que les hommes ne peuvent pas comprendre mais qui les touche. Et les hommes, touchés par cette langue qu’ils ne comprennent pas mais croient reconnaître, mettent les oiseaux en cage pour pouvoir les écouter.
Les hommes disent que ça leur fait du bien.
Distribution
Texte de Gilles Aufray
Mise en scène & dramaturgie : Gilles Aufray & Irene Lentini
Marionnettistes : Irene Lentini & distribution en cours
Musique : Olivier Aufray et Emilie Skrijelj
Construction marionnettes : Irene Lentini
Création Lumière : Laurent Michelin
Regards extérieurs : Laurent Michelin / Marion Vedrenne
Regard technique manipulation : Cristina Josif
Production : Cie En Verre et contre Tout / Le LEM – Nancy – Coproduction : Le Tas de sable / Ches Panses Vertes – Amiens
Extrait du texte
La frontière à laquelle l’enfant arrive est une frontière entre deux états, deux langues, deux cultures ; c’est aussi la frontière entre l’enfance et l’âge adulte, entre la raison et la folie, entre la vie et la mort.
L’enfant doit choisir quelle route il va prendre, mais comment peut-il choisir ? Il demande sa route à l’homme et cet homme errant ne peut lui montrer que celle qu’il connaît : la route de l’exil et de l’errance, une route qui mène souvent à la folie
Cet homme, âme intranquille qui erre sur la terre, représente le futur de l’enfant : l’enfant peut-il échapper à son destin ? Tel est l’enjeu de cette histoire.
Pour montrer à l’enfant la route à suivre, l’homme jette une poignée de sable noir sur le sol, ce geste convoque le corbeau qui va montrer à l’enfant qu’il y a peut-être d’autres routes possibles…
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